Avec 300 jours de soleil, les pieds dans la mer et la tête dans les montagnes, la belle méditerranéenne séduit non seulement les visiteurs occasionnels ou réguliers sur la Baie des Anges, mais aussi une population étudiante attirée par sa qualité de vie, son dynamisme, ses loyers abordables et sa réputation de 5ème ville de France pour le niveau de son enseignement.
Côté gastronomie, Nice cultive la qualité grâce à un label officiel de cuisine nissarde, soucieuse du respect des recettes authentiques avec des produits en provenance des marchés locaux. Au rayon traditions, ne manquera pas de mentionner la célèbre socca, une galette de pois chiches cuite au feu de bois l’incontournable pissaladière, la tourte aux blettes et le pan-bagnat, de quoi meubler à prix modique la merenda, nom du casse-croûte niçois.
Petite sélection :
- René Socca : 2 rue Miralheti. La légendaire usine à socca depuis plus d’un demi-siècle. Elle se déguste chaude et bien poivrée en groupe autour des tables de la terrasse ou à emporter sur la promenade du Paillon.
- Acchiardo : 38 rue Droite. Le vrai cœur battant de Nice depuis 1927. Pour se régaler au comptoir en semaine de petits farcis et de…merde de chien (merda dé can), en fait des gnocchis !
- Kalōs : 11 rue Bonaparte. Près du port, toute la gamme de la street food méditerranéenne : falafels, souvlakis pittas et kefta, le tout, simple, goûteux et bon marché ;
Le cœur du vieux Nice palpite le soir sur le cours Saleya où s’alignent les terrasses, les restos et les pubs, mais il faut aussi s’aventurer du côté du vieux port pour trouver des lieux vibrant d’animation ou même dénicher une table sur un des roof-tops des palaces de la promenade des Anglais
Petite sélection :
- La Cave du cours : 24 rue de la Barillerie. On s’accoude aux grands tonneaux pour partager ensemble le flacon d’un petit cru de caractère à déguster autour d’une assiette de charcutaille, de fromage ou d’œufs mimosa.
- Les distilleries idéales : 24 rue de la Préfecture. Si la terrasse est l’atout majeur de cette brasserie, l’intérieur vaut le coup d’œil pour son décor inspiré du Chicago de la Prohibition. Nombreuses bières et cocktails avec des planches généreuses pour éponger.
- Rouge : 2 rue Foresta. Un bar à vins du côté du port qui ne désemplit pas Petites portions à grignoter entre potes en piochant dans la liste d’une centaine de bouteilles pour sublimer le tout.
- Hôtel Monsigny : 17 avenue Malausséna. Un rooftop dans le quartier Libération en alternative aux terrasse huppées de la Promenade des Anglais. Panorama à 360° sur les collines et ambiance musicale branchée.
Lieux culturels incontournables :
- Le Palais Lascaris : 15 rue Droite. Derrière une façade baroque, cette vénérable demeure du XVIIème siècle d’inspiration génoise héberge une superbe collection de d’instruments de musique anciens dans un écrin de salons d’apparat meublés de boiseries raffinées et de tapisseries d’Aubusson.
- Le Musée Masséna : 65 rue de France. Cette villa à l’italienne au cœur des jardins du XIXème siècle, rend hommage au maréchal d’Empire et se consacre essentiellement à l’histoire de Nice.
- Le Musée des Beaux-Arts : 33 avenue des Baumettes. Dans une somptueuse villa qui témoigne du faste de la Belle Époque, une collection permanente de peinture, de sculpture et arts graphiques du XIIème au XXème siècles. En vedette : une large part à l’œuvre du peintre Raoul Dufy.
- Le Musée national Marc Chagall : avenue Docteur Ménard. Dans le site agréable et reposant d’un parc planté d’oliviers er de cyprès, un musée consacré exclusivement au peintre biélorusse imprégné de culture juive hassidique. En vedette, ses 12 compositions bibliques destinées à la chapelle du Calvaire de Vence.
- Le Musée Matisse : 164 avenue des Arènes-de-Cimiez. Dans une admirable demeure du XVIIème d’inspiration génoise se dévoile toute l’évolution artistique d’un maître de la peinture qui reconnaissait ce qu’il devait à la lumière de la côte d’Azur. Visite incontournable.
- Le Musée international d’Art naïf Anatole-Jakovsky : château Sainte-Hélène, avenue Val-Marie. Un musée original de près de 1000 toiles, dessins et sculptures retraçant l’histoire de ce courant artistique regroupant les œuvres d’artistes autodidactes et « inclassables » comme le douanier Rousseau.
Pour se distraire et s’aérer la tête :
Si le célèbre carnaval et son corso attirent la foule chaque année en février, il n’est pas le seul à animer le calendrier. Citons le populaire Festin des Cougourdons en mars, les Fêtes de mai, au caractère familial et folklorique, le Nice Jazz Festival de juillet pour les fans de la note bleue et les Fêtes du Port en septembre.
Quelques lieux festifs
- Le Shapko : 5 rue Roosevelt. Situé dans le vieux Nice, ce bar est connu pour ses concerts live et ses jazz sessions, où les musiciens locaux se produisent régulièrement. Il propose aussi une grande sélection de bières artisanales et de vins régionaux.
- Le High Club : 45 Promenade des Anglais. Ce club est très populaire auprès des noctambules. Il propose une sélection de musique électronique et organise régulièrement des soirées avec des DJs internationaux.
- Le Feeling : 5 rue Docteur Hardouin. Bar-discothèque moderne qui organise des événements thématiques : karaokés, soirées célibataires ou disco sans oublier les soirées DJ's qui revisitent tous les sons des années 80 à nos jours
Pour garder la forme et assister aux événements sportifs :
Avec plus de 65 disciplines qui se pratiquent dans un décor de carte postale, Nice est une ville riche de 300 équipements sportifs, dont les lieux de pratique s’étendent au-delà des limites urbaines sur la Méditerranée et sur les reliefs montagneux de l’arrière-pays.
Liste exhaustive sur www.ownsport.fr